Parmi les outils les plus utilisés du web se trouvent les moteurs de recherche. Qu’il s’agisse de Google, Bing ou encore Quant, ils ont pour objectif de guider les usagers dans la recherche d’informations. Chacun d’eux dispose de caractéristiques techniques (mode d’indexation, type de sites indexés, fréquence des mises à jour, couverture) et sémiotiques (mode d’affichage des résultats, ordre…) qui leurs sont propres.

Ces dernières années Google s’est imposé comme le moteur de recherche le plus populaire pour le web grâce à l’algorithme PageRank. Ce dernier prend en compte non seulement le contenu des pages, mais aussi la relation de dépendance des pages entre elles. Les améliorations successives des requêtes lui permettent aujourd’hui d’identifier de mieux en mieux les éléments de langage et de fait de proposer des résultats correspondant à la demande initiale. Néanmoins pour pourvoir y répondre au plus juste, il stocke les requêtes passées pour personnaliser les résultats et le combine avec la localisation géographique. Ainsi, le cœur du problème, pour de nombreux utilisateurs, est l’utilisation qu’il fait de nos données privées.

Les moteurs constituent donc une fenêtre d’accès aux usages d’internet. Très proche en terme de traitements de données Bing, le moteur de recherche propulsé par Microsoft, se distingue par une meilleure présentation des images et des vidéos depuis sa page de résultat. Il est néanmoins nécessaire de regarder de plus prêt quant à leur sources et droits d’auteurs.

Ainsi si l’objectif est d’exploiter des photos, il existe des sites spécialisés, comme Pixabay, Unsplash ou encore Picjumbo. Ces sites regroupent de nombreuses photos publiées par des photographes amateurs et professionnels ou des images qui sont tombées dans le domaine public. Libres de droits, il est donc possible de les copier, modifier et les utiliser, même à des fins commerciales, sans avoir besoin de demander l’autorisation.

Depuis 2008, quelques nouveaux entrants tentent de s’installer : DuckDuckGo fondé en Pennsylvanie, ou le franco-allemand Qwant, lancé en 2013. Ce dernier dispose d’ailleurs d’une version enfant, qui est un excellent outil support dans le cadre de l’utilisation du numérique à l’école.

Si les moteurs de recherches ne sont pas à l’origine de la publication des contenus, ce sont eux qui donnent une visibilité et qui rendent accessibles les pages et les sites aux internautes. L’organisation interne des pages est construite généralement en trois ou quatre zones de contenus : la liste des résultats, les liens publicitaires, des suggestions de recherches associées et parfois un encadré. Les résultats sont listés sous forme de paragraphes ordonnés, avec son titre, son adresse URL, un court résumé ou extrait. De plus, certains, comme Bing et Google publient des consignes aux webmestres pour améliorer le référencement de leurs sites.

Concernant les recherches, les moteurs fonctionnent par mots clefs. Ainsi plus vos définissez clairement l’objet, meilleurs seront les résultats. Ils peuvent être précisés ou élargies selon des signes typographiques : *, « », /, =, <>,… Ainsi utiliser le + avant chaque mot dans la recherche pour voir chaque mot « séparément » dans vos résultats de recherche, quant au – il va enlever le mot.

Internet est devenu un outil incontournable, qu’il s’agisse de démarches administratives ou encore de recherche de contenus d’informations. Sa clef d’entrée est sans nul doute le moteur de recherche, alors lorsque nous ne trouvons pas de réponse appropriée avec un moteur, nous en essayons un autre… Et le choix est assez large. Pour vous aider, au-delà des quelques éléments évoqués ci-dessus, n’hésitez pas à faire appel à des comparateurs comme https://www.commentcamarche.net/ ou https://www.clubic.com/ !

Bibliographie

Assadi, H., & Beaudouin, V. (2002). Comment utilise t-on les moteurs de recherche sur internet. Réseaux, 6(116), 171-198.

de Buyl, P. (2020). Algorithmes et données. La Revue Nouvelle, 5(5), 94-98.

Simonnot, B. (2016). La place des moteurs de recherche dans l’éditorialisation du web. Communication & langages, 2(188), 45-59.